Le film Walaande est un long métrage de fiction, tiré de l’oeuvre littéraire dénommée »Walaande, l’Art de Partager un Mari », de l’écrivaine camerounaise, Djaïli Amadou Amal, Prix Goncourt des Lycéens et Docteur Honoris Causa de l’université de Paris Sorbonne Nouvelle.
Le film, dont le réalisateur est Thierry Ntamack, a été développé au sein de la première édition du programme scripto Sensa des adaptations littéraires au cinéma, initié par la société Zili Jungle studio, créée par le cinéaste Jean Pierre Bekolo.
» Si j’ai choisi de travailler sur l’oeuvre Walaande, c’est parce que les thématiques m’ont parlé. Mon dernier film intitulé NE CRAINS RIEN JE T’AIME, traite des violences faites aux femmes. Une thématique, que Djaïli Amadou Amal présente d’une autre manière et par d’autres faits, à l’instar du mariage forcé, l’éducation de la jeune fille, le coexistence dans le foyer polygamique, etc. Par ailleurs, travailler sur les populations l’Extreme – Nord Cameroun est une nouvelle expérience, intéressante et excitante », précise le réalisateur Thierry Ntamack.
Pour ce qui est de l’aspect marketing et commercial, le producteur Jean Pierre Bekolo explique : « pour le moment, le plus important est de faire le film. Comme la compagnie américaine Walt Disney, la cible avec Walaande est le marché de la famille en Afrique. Nous allons le produire à temps pour les grands festivals ».
Il faut noter que, Walaande, l’Art de Partager un Mari, a l’avantage de raconter la vie intime jusqu’ici discrète des familles musulmanes africaines dans la polygamie. C’est donc un film qui peut fédérer un large public famille sur le continent. Le tournage commence le 7 décembre 2022 dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, précisément à Maroua. Le produit fini devrait être livrer en mars 2023 afin de pouvoir participer aux festivals internationaux tels que Cannes en mai.
À la conférence de presse, était présent deux comédiens du projet, nommément Aïcha Diallo et Baba Sadou.
Rosine Yémélé
Quelques photos de tournage